J’avais 6 ans, aux premiers bombardements habitant à l’étage, nous sommes descendus chez la voisine. Une bombe est tombée à une quinzaine de mètres. Nous sommes partis, affolés, après s’être aperçu que mon papa ne suivait pas. Mon frère aîné est reparti le chercher, il était blessé mais nous l’avons laissé au bon sauveur. C’est dans les chemins que nous sommes partis, nous avons rencontré des gens hagards.